Mon coin de rêveries

Un soir j'ai senti ton cœur qui pleurait
Et sans réfléchir, je t'ai tendu la main
Afin que mon amitié puisse te réconforter
Et te redonner le goût des blancs matins.

Tu te sentais perdu, sans ami, sans amour,
Au soir de lassitude, tel une fleur fanée,
Et le linceul de la nuit, suivant son cours,
Venait déposer son voile sur ton cœur brisé.

Je t'offre des instants de pure douceur,
A toi, qui croise le chemin de ma nuit,
Et je me glisse doucement vers ton cœur,
Pour essayer de redonner un sens à ta vie.

Si mon amitié a pu sécher tes larmes,
Et effacer quelques uns de tes tourments,
Je suis la plus heureuse de toutes les femmes,
Car j'ai vu ton sourire quelques instants.

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© Sylviane CRAPART